
(In)Visible
DEMARCHE :
« Cet arbre né aveugle, avait donc déroulé dans la nuit sa puissante musculature et tâtonné d’un mur à l’autre […]. Le drame s’était imprimé dans ses torsades… »
Citadelle (1948), œuvre posthume d’Antoine de Saint Exupéry (29/06/1900 - 31/071944)
Comme une métaphore de la vie, cette série (In)Visible, trace un parcours initiatique en relief et en noir et blanc.
De la naissance à l’ultime métamorphose, des jours heureux aux embuches, des aléas, des migrations, des adaptations nécessaires, l’impermanence se dessine en fil rouge. Ces pans de vie touchent et émeuvent.
Sa photographie s’estompe pour laisser simplement exister le «moment» que l’on peut retenir et prolonger, car on le sait fugace…
En chaque scène se développe un espace spirituel, riche de rêverie, de réflexion et de poésie incitant à se faire sa propre histoire intime.
Il transforme une vue parfois ordinaire en un paysage porteur d’émotions et d’états d’âme.
Il met l’accent sur la perception et l’interprétation des formes, ici une main, là un loup à l’affût ou encore…
À vous de découvrir…
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » Le petit prince (1943) Antoine de Saint Exupéry (29/06/1900 - 31/071944)
INTENTION :
J’avais envie pour cette série de retrouver la matière de la photographie.
J’avais envie de créer des œuvres uniques, impossible de reproduire deux œuvres parfaitement identiques.
J’avais envie de suggérer des choses, d’insuffler des idées, de parler de choses qui me touchent.
Après de nombreux tests et recherches, c'est la technique de l’embossage à froid qui m’a séduit. (voir en commentaire)
J’ai choisi le noir et blanc, comme un symbole de l’entre-deux, entre deux mondes, entre deux cultures, entre deux peuples, entre l’ombre et la lumière, mais dans le noir il y a du gris, des gris comme dans la vie.
Les grandes zones blanches sont comme des rapports de forces et de tension, entre vide et plein, ou encore des silences.
Un silence qui ne serait pas un temps mort, mais une musique une invitation à méditer sur l'absence de silence, de lenteur, d'espace vide et de liberté.
« Cet arbre né aveugle, avait donc déroulé dans la nuit sa puissante musculature et tâtonné d’un mur à l’autre […]. Le drame s’était imprimé dans ses torsades… »
Citadelle (1948), œuvre posthume d’Antoine de Saint Exupéry (29/06/1900 - 31/071944)
Comme une métaphore de la vie, cette série (In)Visible, trace un parcours initiatique en relief et en noir et blanc.
De la naissance à l’ultime métamorphose, des jours heureux aux embuches, des aléas, des migrations, des adaptations nécessaires, l’impermanence se dessine en fil rouge. Ces pans de vie touchent et émeuvent.
Sa photographie s’estompe pour laisser simplement exister le «moment» que l’on peut retenir et prolonger, car on le sait fugace…
En chaque scène se développe un espace spirituel, riche de rêverie, de réflexion et de poésie incitant à se faire sa propre histoire intime.
Il transforme une vue parfois ordinaire en un paysage porteur d’émotions et d’états d’âme.
Il met l’accent sur la perception et l’interprétation des formes, ici une main, là un loup à l’affût ou encore…
À vous de découvrir…
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » Le petit prince (1943) Antoine de Saint Exupéry (29/06/1900 - 31/071944)
INTENTION :
J’avais envie pour cette série de retrouver la matière de la photographie.
J’avais envie de créer des œuvres uniques, impossible de reproduire deux œuvres parfaitement identiques.
J’avais envie de suggérer des choses, d’insuffler des idées, de parler de choses qui me touchent.
Après de nombreux tests et recherches, c'est la technique de l’embossage à froid qui m’a séduit. (voir en commentaire)
J’ai choisi le noir et blanc, comme un symbole de l’entre-deux, entre deux mondes, entre deux cultures, entre deux peuples, entre l’ombre et la lumière, mais dans le noir il y a du gris, des gris comme dans la vie.
Les grandes zones blanches sont comme des rapports de forces et de tension, entre vide et plein, ou encore des silences.
Un silence qui ne serait pas un temps mort, mais une musique une invitation à méditer sur l'absence de silence, de lenteur, d'espace vide et de liberté.

Histoire de coop
L’entrée dans cette cathédrale mit mes sens en émoi, mais à dix ans, tout semble plus grand.
Seul le chant de la fontaine, à l’extérieur, me rassurait. L’odeur, les couleurs, le gigantisme des cuves, tout était inédit, nouveau, étrange pour ce petit bonhomme qui accompagnait son père.
Sur les portes en fonte, d’inconnus signes calligraphiés à la craie, j’appris plus tard le goût de ces symboles : grenache, rosé, rouge, blanc. Et dans l’ombre, tapis tels des serpents, les tuyaux cannelés guettaient les faux pas.
Mais rapidement, la routine de « l’approvisionnement familial » - chariot, pesée, remplissage des bonbonnes - effaçait mes craintes enfantines.
Et j’attendais cette visite mensuelle avec impatience tant les sensations m’avaient marqué.
Dossier de presse
Seul le chant de la fontaine, à l’extérieur, me rassurait. L’odeur, les couleurs, le gigantisme des cuves, tout était inédit, nouveau, étrange pour ce petit bonhomme qui accompagnait son père.
Sur les portes en fonte, d’inconnus signes calligraphiés à la craie, j’appris plus tard le goût de ces symboles : grenache, rosé, rouge, blanc. Et dans l’ombre, tapis tels des serpents, les tuyaux cannelés guettaient les faux pas.
Mais rapidement, la routine de « l’approvisionnement familial » - chariot, pesée, remplissage des bonbonnes - effaçait mes craintes enfantines.
Et j’attendais cette visite mensuelle avec impatience tant les sensations m’avaient marqué.
Dossier de presse

Reflets sur-ImpressionS
J'étais dans Phuket Town, dans le quartier sino-portugais qui est en pleine mutation. Il y avait une vielle maison d'un côté de la rue et en vis-à-vis une façade ultramoderne. Je trouvais intéressant de mettre dans la même photo ces deux aspects de La Thaïlande. Il m'est venu l'idée de me servir d’une technique utiliser en argentique, la double exposition. De ces essais successifs, de ces échecs, nombreux, l'idée est née de créer ces témoignages où s'écriraient les images d’aujourd’hui, laissant en filigrane les images du passé.
"L'oubli n'étant autre chose qu'un palimpseste. Qu'un accident survienne, et tous les effacements revivent dans les interlignes de la mémoire étonnée." (Victor Hugo,Homme qui rit).
J’aime bien cette idée d'interligne, de brouiller pour mieux découvrir, de forcer à prendre le temps, ce luxe moderne, pour jouer avec les apparences, pour entrevoir des images furtives, pour voyager sur les différents plans… (photographiques), et ainsi créer votre rêve, ou raviver les souvenirs de votre paradis, ou en créer. De parcelles de mémoire, Jean-Paul écrivait: "Le souvenir est le seul endroit dont on ne puisse nous bannir."
"L'oubli n'étant autre chose qu'un palimpseste. Qu'un accident survienne, et tous les effacements revivent dans les interlignes de la mémoire étonnée." (Victor Hugo,Homme qui rit).
J’aime bien cette idée d'interligne, de brouiller pour mieux découvrir, de forcer à prendre le temps, ce luxe moderne, pour jouer avec les apparences, pour entrevoir des images furtives, pour voyager sur les différents plans… (photographiques), et ainsi créer votre rêve, ou raviver les souvenirs de votre paradis, ou en créer. De parcelles de mémoire, Jean-Paul écrivait: "Le souvenir est le seul endroit dont on ne puisse nous bannir."

Kakémono
Une définition rapide :
Le haïku est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. Source
Cette exposition a une audiodescription à destination des personnes déficientes visuelles, accessible avec un smartphone, allez à cette adresse .
Le haïku est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. Source
Cette exposition a une audiodescription à destination des personnes déficientes visuelles, accessible avec un smartphone, allez à cette adresse .

Or Safran
La culture du safran est exigeante, notamment en main-d’œuvre, peu de mécanisation est possible. Chaque fleur est cueillie chaque matin d’automne et les 3 stigmates retirés le jour même. Pour cette opération délicate, longue et fastidieuse, on peut utiliser des petits ciseaux courbés, une pince à épiler. Un ouvrier peut ramasser 1000 fleurs en une demi-heure, et presque trois pour prélever la précieuse future épice.
Dossier de presse
Dossier de presse
0 commento
Aggiungi un commento