Gratitude pour 1000 et une rencontres de qualité

Une paire de tongs attendent au pied de l’escalier qui conduit au Bouddha. Sa posture enseigne le flux d’énergie sans fin. Les marches éclairées par le soleil, d’une part, l’autre se trouve dans l’ombre dense, cette délimitation crée une diagonale ascendante et symbolise les efforts pour atteindre le statut de Bouddha.

Gratitude : Mes rencontres de voyage en Thaïlande

Dans l’ombre de mes souvenirs, entre mes écrits et les pixels figés, se dessine le récit d’un voyage au-delà des horizons connus. Ce texte invite à marcher dans mes empreintes, à suivre les ruelles et mes visites impromptues, ces occasions éphémères qui transfigurent un simple périple en Thaïlande en une symphonie de gratitude.

Ces photographies rapportent des instants inoubliables. J’espère, grâce à vous, leurs transformations en étreinte émotionnelle qui les rendront indélébiles dans nos mémoires. J’ose donner ces images et ces mots à vos regards, avec la crainte de ne pas avoir su capturer la plénitude de chaque moment. Ces pages tentent humblement de transmettre la magie des rencontres, la danse entre mon objectif et vos âmes.

Au-delà du regard

Le soleil se retire doucement derrière la montagne de mes photographies, au crépuscule de mon voyage, je me tiens devant mon écran, le cœur lourd, mais empli de gratitude. Ma quête à travers les terres thaïlandaises m’a non seulement permis de contempler des paysages enchanteurs, mais aussi d’aller vers des âmes généreuses.

Chaque cliché capture bien plus qu’une image fixée dans le temps. Il fige la mélodie silencieuse, la danse éphémère, mais surtout, le témoignage vibrant des rencontres qui ont jalonné mon chemin.
À chaque coin de rue, des visages accueillants m’offrent leur monde, partagent des sourires qui transcendent les barrières linguistiques. Chaque regard crée un poème muet, chaque échange, une conversation d’âme à âme. Je voyage avec mon cœur ouvert et mes fissures, celles qui laissent passer la lumière.

Une paire de tong laissée au pied de l'escalier, il conduit au Bouddha. Sa posture enseigne le flux d'énergie sans fin. L' escalier est éclairé par le soleil, en partie, l'autre est dans l'ombre dense. Cette délimitation crée un diagonale ascendante sur les marches et accentue les efforts pour atteindre le statut de Bouddha.

Du haut de ces marches

Tous tes sourires éclairent

Le chemin du sage

Au-delà de la solitude

Je me trouve seul derrière mon objectif, en quête d’un éclair parmi les ombres, alors chaque clic de l’obturateur résonne dans mon intérieur. J’aime ces instants d’affut pendant lesquels tout semble possible. Je choisis un décor et j’attends l’inespéré. Ces moments permettent de me concentrer sur l’ambiance du lieu, et de laisser agir mon instinct, pour saisir l’étincelle furtive.

Les touches de noir de Rembrandt modèlent sa lumière ; mes images façonnent ma solitude. Elles se muent, jour après jour, en compagnes silencieuses. Elles témoignent de mon isolement omniprésent. Mais progressivement, ce silence assourdissant se transforme en une danse intime avec l’humanité, avec humanité.

Au-delà de la quête

Chaque portrait devient une célébration, une œuvre façonnée par les fils invisibles de nos émotions capturées d’un simple clic.
Dans ce silence résonnent vos battements de cœur qui m’ont accueilli, moi le ฝรั่ง (farang – l’étranger), comme un ami perdu de vue depuis longtemps. Les rues animées, les marchés aux mille couleurs, les rires d’enfants incrustent des fragments de reconnaissance dans ma symphonie visuelle.

Au-delà des pixels

Dans ma mémoire, dans mon cœur, à vous, inconnus devenus amis le temps d’un échange, je veux exprimer ma gratitude. Merci pour ces sourires qui éclairent encore mes journées, merci pour les conversations qui balayent les frontières culturelles, merci pour les gestes simples qui créent des liens si forts.

Chaque photographie reste le témoin de la générosité universelle partagée, de la bienveillance offerte et de la richesse de l’instant présent. Je souhaite graver, à travers mes images, cette indélébile déclaration silencieuse et profonde à toutes les âmes qui donnent à mon chemin tout son sens.
Je cite, une nouvelle fois, Henri Cartier-Bresson :
« […]Je n’aime pas voyager, j’aime être dans un pays, y vivre. […] ».

Au-delà de l’image

Hommage à nos amis
Bobby fait des essayages dans la boutique
merci au mannequin Bobby, pour son élégance naturelle

Gratitude, offrande du matin deux moines en robe safran prient en remerciement des dons reçus. En arrière-plan, le golfe de Rawaï s'étend par delà la route.
Merci Lak et Chang, pour vos prières qui aspirent à l’Harmonie
Deux amies arborent un large sourire, à la droite, les cheveux grisonnants sont remontés en chignon, à gauche la dame porte des lunettes à monture noire.
merci pour vos rires Ratree (ราตรี) et Noï (น้อย), mélodies de joie
La vénération est palpable, dans cette marche autour du temple, le soir de pleine lune. Encens et bougies illuminent l'enceinte du lieu.
merci pour ta bienveillance, Pantawanee, rayon de soleil
Derrière son bar, Kon nous sourit franchement. Il va préparer un café frappé.
merci pour votre café frappé, Kon (กร), élixir de l’amitié
Un groupe d'amis posent pour une photo souvenir.
merci pour nos soirées « en-chantées » inoubliables, Jira, Sirima, Sorn
Une petite fille grimace face à l'objectif grand-angle qui déforme les traits de son visage.
merci pour tes farces, petite Smi, fée espiègle du marché
Orphelinat Lamae
merci pour tes câlins si inattendus et si touchants
Le graveur montre fièrement l'œuvre fraîchement sortie de la presse.
Monthian Yangthong, graveur de souvenirs
Hommage à ces anonymes
Deux petites filles jouent, celle de droite en robe rouge brodée de dragon nous regarde, son amie lui parle en riant. Elles sont juchées sur de lourdes chaises sculptées couleur teck, séparées par une table de même facture.
Gardiennes des traditions futures, Temple chinois de Phuket Town
Les lignes verticales de la porte-fenêtre divisent l'image en triptyque. Dans la partie gauche, une façade sino-portugaise jaune, aux balustres blancs, au centre le passant à repérer mon mange et me regarde, un monsieur en chemise hawaïenne la suit dans la partie droite.
Je suis repéré, par des yeux curieux et des masques complices
Un moine s'applique à terminer la fresque mettant un point final au dragon doré sur fond rouge.
Un moine en robe safran noue un bracelet de coton au poignet d'un jeune enfant.
Une femme se tient à côté d'une autre femme, tenant un bébé dans ses bras, mettant en valeur un moment de connexion et de soins.
Devant le majestueux Wat Sirindhorn Wararam, une grand-mère bienveillante porte son petit-fils dans ses bras. Ses yeux en amande d’un noir profond croisent le regard de ma femme, se crée un lien intergénérationnel silencieux, mais puissant. Leurs mains se frôlent dans un geste symbolique : le passé, le présent et l’avenir se connectent. Dans ce cadre enchanteur se rencontrent la culture, l’amour familial et la curiosité élémentaire.
Une femme en arrière-plan, micro à la main, chante des airs populaires thaïlandais. Un monsieur, sans cheveux, aide une spectatrice à accompagner l'air au synthétiseur.
La transmission, fil invisible et indestructible tissé entre les générations
Sur un canal d'arrosage, une planche de 5 mètres environ, assise, une petite fille fait face à ses deux amies les pieds dans l'eau.
Un chien court sur pattes, blanc, refuse la photo en regardant ailleurs. IL est juché sur un vieux fût métallique rouillé.
Certains modèles m’ont snobé, préférant la vie à l’objectif
Oh la la ! l'enseigne de ce magasin de vêtements m'a fait de l'œil.
… Il faut se quitter… et rentrer à la maison… le cœur lourd et vos étoiles dans mon âme.

Au-delà de l’au revoir

Cet au revoir s’emplit d’espoir, j’imagine la fusion de nos deux mondes, un pas de danse entre l’art figé et l’aventure éphémère. Chaque clic de l’obturateur se transforme en note de piano de Yuja Wang. Cette pianiste, à l’immense talent et la dextérité envoutante, m’accompagne et sa rhapsodie de Rachmaninov s’envole dans l’air de mon intime.
L’offrande de ces humbles pages explore des liens qui nous unissent dans cette vaste toile de l’existence.

Au-delà du voyage

Cette odyssée en Terre du Sourire touche à sa fin. Je laisse derrière moi ces instants capturés. Ce n’est pas un adieu, c’est un au revoir chargé d’espoir, un clin d’œil à la possibilité d’une nouvelle danse entre les pixels et mes émotions. Que cette symphonie continue à résonner dans nos cœurs, même au-delà des passages… !

Ces visages des personnes anonymes et des compagnons de route rencontrés tout au long de ce voyage, ainsi que ceux de mes amis thaïlandais, ces clichés plus que des images figées, témoignent des liens tissés au-delà des frontières. Chaque sourire capturé, chaque mot échangé, malgré la barrière linguistique, chaque éclat de rire et chaque câlin reçu de cette petite fille de l’orphelinat évoluent en fragments et impriment ma mémoire. Ces images concentrent l’essence même de nos connexions éphémères ou durables. Chaque regard partagé devient une déclaration d’intérêt mutuel, transformant ces moments fugaces en évocations éternelles. Plus qu’un simple assemblage de pixels, ces photos créent un véritable album de gratitude, et immortalisent les dialogues qui ont enrichi mon voyage.

Merci

Merci à vous, étoiles filantes qui éclairent ma vie et laissent une trace indélébile dans ma mémoire. Je vous abandonne mon paradis à l’odeur de frangipanier, au goût de mangue juteuse, où éclatent les couleurs et les sons sous la caresse du soleil. Je vous donne mon espoir, une graine plantée dans le sol fertile de notre humanité partagée.


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